L'assistance par ordinateur devrait être l'usage courant de l'informatique.
Mais en préalable, nous précisons avec force que la première fonction de "l'assistance par ordinateur" c'est de mettre en valeur ses limites (limites qui peuvent varier selon les connaissances de la personne qui est assistée).
Par exemple, en signalant qu'en s'engageant dans cette voie l'aide sera incomplète (et pour quelles raisons) et qu'au-delà de ce point, l'assistance devient illusoire.
Des outils comme le SIG ne sont que des outils de bureautique et comme tels ils ne font que palier à de vrais outils informatiques. Cet outil s'est développé suite à l'absence d'un réel outil d'assistance par ordinateur, et la confusion sur l'usage d'une carte a été développée.
Par ailleurs, il n'y a aucune raison de limiter "l'assistance par ordinateur" au domaine professionnel, sauf :
. à limiter les choix du citoyen,
. à maintenir une supériorité artificielle à des experts,
. à maintenir le citoyen dans la certitude qu'il n'est capable ni de réflexion, ni d'expression.
Donc à ne pas faire bénéficier le citoyen de cet outil.
On pourrait craindre l'effet "big brother", mais il ne s'agit pas de montrer à un seul oeil ce que tous les yeux voient, mais bien de montrer à tous les yeux ce que tous les yeux voient.
Avec la pertinence de présenter ce qui a un intérêt au moment considéré.
Et notamment d'être en mesure de vérifier les critères de cet intérêt (c'est à dire : rien n'est masqué; ni le réel, ni le choix, ni les raisons du choix proposé, ni les lacunes possibles du système).