Si on regarde la carte d'une région.
Et si du regard on englobe d'emblée que cette région est plus bleue par ci et plus rouge par là. Il y a de fortes probabilités qu'il nous manque toujours l'analyse de détail qui n'a pas été reproduite car la cartographie statistique est le produit d'une analyse préparée, mise au propre, figée telle que sur un cahier des charges, sur l'intuition, la sagacité, la subjectivité de quelqu'un ou d'un groupe.
Si on a trois ou quatre paramètres à interpréter sur une carte, cela revient à savoir intuitivement comment tourner trois ou quatre potentiomètres pour faire apparaître des couleurs significatives et pertinentes sur la carte.
Cela l'ordinateur sait très bien le faire et très rapidement.
L'analyse de données assistée par ordinateur permet de se passer de la cartographie. Bien souvent une schématique suffit pour avoir quelques repères spatiaux.
Les travaux de terrain partant d'une situation de terrain pour donner des directives de terrain peuvent se passer allègrement de cartographie. Celle-ci n'est là que pour s'assurer visuellement de l'absence de grossières anomalies.
En contre exemple, si on ne se fie qu'à la cartographie pour estimer un chantier quelconque, dès que des anomalies sont cachées (sous-sol) ou de l'ordre du détail inférieur à la représentation cartographique, elles peuvent être sources de graves reconsidérations financières.
Une méthodologie d'énonciation des règles est plus importante qu'une recherche analogique "pifométrique". Encore faut-il en avoir à énoncer.