D'abord il faut l'outil pour faire la pièce...
sans des gugusses comme Kernighan et Ritchie ou Stallman, on serait toujours à la remorque de grands groupes financiers monopolistiques...
Pour consulter les sources d'Unix, dans les années 80 (1980), il fallait commencer par déposer 40.000 $ sur la table... Difficile de se faire une idée du métier dans ces conditions.
vous avez dit libéral ?...
Ensuite des fédérateurs comme Torvalds (Linus pour les intimes) pour l'équipe LINUX, dans les équipes Xorg, Mozilla, openOffice, etc, ont permis l'éclosion de projets époustouflants.
Au début, tous les économistes patentés disaient que "c'est de la richesse non rémunérée", que "cela profite à d'autres groupes monopolistiques".
Bref que le libre roule pour "les autres"...
Vingt cinq ans après les philosophes vous expliquent que c'est bien.
Le domaine du libre peut aussi être vu comme le champ d'expression de la créativité dans ce domaine.
Créativité qui n'existe plus dans le monde du travail pour ce domaine. Sur ce point, David, Luke, et moi (au moins) en sommes persuadés. Et Alexeï attire notre attention sur le fait que la créativité ne se fait pas en dépit de la dure réalité des choses.
Mais le libre est avant tout : la liberté de faire avancer les choses. En se débrouillant pour trouver les moyens financiers, le temps nécessaire.
Et pour le moment ça marche plutôt bien, il y a du monde qui se reconnait là-dedans.
Par faire avancer les choses, il faut comprendre par là :
réfléchir sur des concepts (gestion de la mémoire, gestion des processus, sémaphores), les mettre au point, les corriger, les remplacer par d'autres concepts dont on n'avait pas idée au départ, ou bien qui paraissaient trop ambitieux pour les moyens du moment (multiprocesseurs), ou bien parce qu'ils sont devenus obsolètes (protocole V24) ou bien tout simplement dont le support matériel n'existait pas (protocole SATA),
inciter les candidats potentiels du libre,
vulgariser les travaux en cours et les possibilités envisageables.
Espérons que le libre saura rester aussi joyeux que Scott et Richard...