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Relation de voisinage, concrètement.

Règle fondamentale et unique : être discret et respectueux avec son voisin (c'est à dire : ne pas emm... son voisin).

NB : ici, ce qui concerne voisin s'applique bien sûr à voisine.


Pour ça :
savoir détecter les attitudes d'agacement du voisin ou d'accueil ou d'écoute uniquement polie,
maintenir positive cette relation, par exemple : qu'elle ne consiste pas "uniquement" en bavardage inutile, en consommation de nourriture en excès ou d'alcool/drogue.

N.B. : Pour avoir la capacité de mettre en place la relation de voisinage, éviter les actions répétitives, sans finalité ni conséquence positive qui ne sont finalement qu'une fuite en avant dans des distractions qui gaspillent notre temps et en particulier nous écartent de nos voisins.


Qu'apporte la relation de voisinage ? Qu'implique-t-elle ?




A. La relation de voisinage peut apporter un tas de choses.


Profiter de l'expérience des "sachants" avant d'entamer une action (via l'annuaire où ceux qui sont prêts à faire oeuvre de pédagogie inscrivent leur(s) compétence(s)).

Partager les outils des "pratiquants" (dans l'atelier de quartier/village).

Faire bénéficier ses enfants de la culture, de l'expérience et du savoir de ses voisins (à condition d'avoir établi des liens de confiance avec eux et de s'être assuré de leur bonne volonté à cette participation).

Bénéficier de la relation d'un voisin, avec lequel on a établi un lien, pour se "raccrocher" à un voisin tiers (avec lequel une première tentative aura pu être inefficace).

Discuter pour passer le temps,
discuter sur un thème (des thèmes) favori(s)/nouveau,
en partageant un café, un repas, un apéro, un paysage.

Voir et analyser un film, un documentaire, une émission,
analyser un livre, un article.

Partager une activité commune,
faire découvrir une activité.


B. La relation de voisinage implique quelques actions, pas forcément toutes obligatoires. Mais sans aucune de ces actions, la relation de voisinage sera incomplète donc on sera bien inspiré de l'améliorer en se "retroussant les manches".


Dialoguer avec ses voisins et participer aux apports ci-dessus.
Avoir toujours présent à l'esprit que le dialogue politique ne s'applique que pour ce qui concerne l'accès de tous au logement, à la nourriture, au déplacement, aux soins, à la formation/éducation. Le reste est du domaine du privé. Pour le dialogue sur des thèmes de vie privée, connaître les sujets d'intérêt des voisins (et s'immiscer avec précaution sur lesquels on a peu d'attrait, voire une stupéfaction d'incompréhension).
La transmission ou l'échange du savoir peut s'affronter à un savoir contraire dont ce sont les racines qu'il faut mettre à jour. Et déterminer celles qui sont la cause de cette contradiction. Transmission et discussion sont d'autant plus difficiles qu'une racine est une croyance, une simple opinion, une propagande et d'autant plus qu'elle s'associe à une personne admirée, à un groupe de personnes, à une superstition ou tout autre phénomène psychologique prégnant.

S'inquiéter de l'absence d'un voisin (d'abord auprès du réseau de voisins).

En plus de l'aide sociale, aider si nécessaire un voisin dans son quotidien (malade, handicapé) ou temporairement (pépin domestique, panne, problème psychologique, etc) via l'appui du réseau de voisinage (pour que la tâche ne devienne pas pénible).

Aider un voisin à comprendre un problème, un thème.

Participer à l'assemblée de quartier/village pour les discussions politiques ou des thèmes de vie privée, mais dans ce cas, attention à la remarque ci-dessus concernant la discussion entre deux voisins sur des thèmes de vie privée.


etoile