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La ridiculisation de l'économie sous système capitaliste.

Nous n'abordons pas ici les dégâts environnementaux et humains causés par cette économie. Parce que là on a passé le cap du ridicule.

Considérons un Etat comme une boîte noire où il se passe une infinité de mouvements commerciaux et de redistribution.

Ce qui importe en fin de compte, c'est ce qui sort et ce qui entre de cette boîte noire. C'est pourquoi, dans notre projet de société "autre", nous avons proposé l'institution d'un guichet des échanges internationaux (de même que nous maintenons le droit international, alors que nous supprimons le droit national).

Si nous rapprochons cette situation avec celle d'un foyer, pour bien nous faire comprendre, on comprend bien que la situation viable de ce foyer est sous tendue par l'argent qui entre dans ce foyer (salaires, prestations sociales, travail au noir, etc) et celui qui en sort (achats légaux et illégaux, loyer, impôts, paiement des quittances, etc).

Pour ce qui est de l'Etat, il est important de placer à leur juste place deux phénomènes économiques, pour cerner cette boîte noire.

1. Le premier, l'inflation, se comprend assez bien quand on considère cet Etat à l'époque où la plupart de ses habitants allaient à pied, puis quand on considère le même Etat quand tous les habitants vont en automobile.

Il a bien fallu que les revenus dans la première situation, évoluent fortement pour atteindre la seconde situation. Donc, au fil du temps : inflation des salaires.

Il y a aussi les cas où :
_les nouveaux produits sont proposés à une valeur nettement supérieure à ce qu'ils coûtent réellement, mais dont l'attrait ou la possession en valorisant socialement, justifient ce coût,
_les détenteurs de capitaux, voulant lutter contre cette inflation qui réduit la valeur de leur capitaux, exigent des intérêts, des rendements toujours plus importants,
_etc

2. Le second phénomène qui découle du premier, c'est la dette de l'Etat.

Cette dette est avant tout le constat d'une dépense supérieure aux capacités financières de l'Etat à l'instant t. Et Etat qui compte rembourser cette dette en s'appuyant sur l'espoir d'une croissance économique, associée à une baisse du niveau de vie de la population dont il ne se considère pas redevable.

Cette dépense supérieure aux capacités financières de l'Etat vient :
_du poids de certains lobbies,
_des variations du coût des ressources énergétiques à l'international,
_des passe-droits accordés à des individus pesant fortement sur les mouvements financiers,
_etc,
et tous ces éléments sont indispensables à cet Etat au temps t, du moins sont considérés comme indispensables à ceux qui gèrent cet Etat.

Il est évident que la dette due au déficit des échanges internationaux est incontournable. On considérera ici que les procédures commerciales sont honnêtes. Donc en faisant abstraction des pillages, retro-commissions, faiblesse des négociations, etc.

Pour le reste, c'est essentiellement du à un déséquilibre des émoluments, certains lobbies récupérant à leur intérêt propre le bien commun (la production de tous), en se justifiant par leur plus-value apportée qui est hors de proportion avec le travail ordinaire.


D'où une CONCLUSION simple :

En complexifiant ce que nous avons appelé ci-dessus la boîte noire, par des notions comme le taux de croissance, le CAC40, le PIB (dont une très grande quantité des activités est inutile, mais indispensable pour justifier des possibilités de salaires pour les personnes concernées et surtout donner vie à cette économie), etc, on écarte le citoyen de toute réflexion sur l'économie.

Par contre, en verrouillant toute réflexion par le poids de la dette, on laisse généreusement la liberté d'expression pour des propositions économiques à qui veut s'en emparer, mais c'est comme inviter un coureur de 100m à s'attacher un boulet de fonte à chaque cheville.

Ce que nous proposons, c'est la lucidité de ce que 67 millions de citoyens, correctement formés, sont capables d'assurer comme productions et comme services, en éliminant toutes les tâches inutiles(*) !

Et de savoir si nous sommes satisfaits de ça (l'accès de tous à quelle nourriture, quel logement, quel déplacement, quelle l'éducation/formation, quels soins), ou pas...

Et si nous en sommes satisfaits, alors sera prouvé le ridicule de l'économie sous système capitaliste.

(*) si vous ne l'avez pas fait, il serait bon que vous fassiez le tour complet du site pour savoir de quoi il en retourne de cette phrase.


etoile