La guerre militaire est le prolongement de la guerre économique.
Un état peut (s'il est fortuné) acquérir des moyens de production, les importer, opposer les brevets acquis à toute concurrence. Il peut acquérir des ressources (terres, mines, droits de forrage) et piller un autre pays (avec ses propres travailleurs). Avec un titre de propriété privée "charbonnier est maître chez lui".
Un cran au-delà est c'est la guerre, l'invasion.
Aujourd'hui les relations internationales font que cette situation est rapidement soumise à une pression internationale. Mais dans une situation où l'économie devient difficile, les états se replient sur leurs problèmes internes. Les réactions internationales se feraient moins virulentes.
Un occupant peut coloniser un territoire, réquisitionner des moyens de production ou des ressources. Réduire les habitants à la presque famine, sans essence ni électricité.
L'occupant peut laisser un semblant d'Etat sans aucuns moyens, verrouiller les communications.
Il peut aussi supprimer toute trace de l'Etat. Interdire les réunions. mener une répression féroce au moindre signe de contestation.
Encore un cran dans la barbarie, et l'occupant peut supprimer les habitants pour les remplacer (famine, répression exterminatrices, empoisonnement, bombes à neutrons, etc) et dresser un rideau de fer aux frontières. A ce stade les satellites d'observation ont été rendus inopérants.
Enfin apothéose dans la barbarie, l'ennemi ne veut même pas occuper le pays, juste le rayer de la carte ou supprimer un foyer d'évolution politique insupportable à ses yeux par une vitrification du territoire.
Si sa position est suffisamment dominante il peut rejeter tous les textes internationaux et son action génocidaire peut servir d'exemple à toute volonté de réaction internationale.
A ce stade même une armée avec une politique d'armement de dissuasion aurait des difficultés.