En cas de résistance passive, le refus d'obtempérer débouche sur les sanctions (perte de profession, prison, la prison peut aboutir à la mort par mauvaises conditions sanitaires, sous-alimentation, pas de protection contre le froid/chaleur, travail exténuant, etc)
Lorsque des citoyens appliquent la contestation et disparaissent dans des camps de prisonniers inhumains, on les plaint, on les admire, cela renforce "l'esprit de résistance", mais concrètement personne ne bouge. Ce type de sacrifice ne perturbe pas davantage la "quiétude" de la population soumise qui souffre déjà beaucoup des restrictions.
Pour ce qui concerne la résistance active :
- une action en milieu urbain a de fortes chances de déclencher des actions colatérales destructrices de la part du pouvoir en place,
-en réaction le pouvoir en place peut appliquer la pratique d'otages avec menace de mort, il peut aussi déplacer des populations.
Ce qui dans nos sociétés du début du XXIème siècle au lieu d'entrainer une déconsidération totale du pouvoir en place, aboutit plutôt à une haine des résistants et de là une justification de la collaboration.