Depuis les actions sans conséquences pour les participants :
-la grève du zèle,
-se taire, ignorer le pouvoir en place, ne pas coopérer, n'agir que sur ordre.
jusqu'aux actions plus ambigues :
- manifestations non autorisées ou au-delà du quota autorisé
- seat in
Ces actions sont d'abord une gêne de fonctionnement de la société et une action de communication forte contre le pouvoir en place pour attirer d'autres participants ou au moins des sympathisants.
Les particuliers sont localement gênés et supportent plus ou moins ces actions. Les entreprises (mais les investisseurs surtout) voient leur rendement baisser. Les partisans du système en place se sentent agressés par ces actions.
Les actions contre les manifestations non autorisées sont brutales. En général le spectateur, sauf s'il ressent un dénouement proche, n'éprouve que peu de compassion et d'incitation à suivre l'exemple.
Faire de la résistance passive sans but à court terme, qui ne conduirait qu'à un effritement de la volonté de résistance ne présente guère d'intérêt. Encore moins si la finalité apparente est la médiatisation de personnalités.
Depuis les actions extrêmes :
-mise hors d'état de nuire des décideurs réels
jusqu'aux actions "a minima" :
- insulter, critiquer, interpeler, discuter,
- saboter, destruction de points névralgiques cachés,
avec dans l'entre-deux toute une variante d'actions depuis l'embuscade jusqu'à la bataille.
L'information sur les forces adverses, sur les structures en présence, sur les modalités de déplacement est fondamentale, ainsi que les bilans énergétiques (capacité à durer de l'adversaire).
Les actions visent :
les désengagements, les libérations, les harcèlements, les pillages, les destructions ponctuelles, les neutralisations d'individus importants,
soit de façon complètement indépendante,
soit sur une synchronisation pour masquer une action principale ou pour cibler un domaine.