TORREDERIVANTE.ORG

marques | auteurs | international | historique

Arts, informatique, le risque humain.

Industrialisation. Qu'il est sécurisant ce mot...
Des robots qui reproduisent à l'infini la même séquence, sans erreur aucune. Que souhaiter de plus pour un Directeur de production ?

A côté de ça le hacker, le funambule du code, est inquiétant parce qu'imprévisible, dans le bien comme dans le pire (volontairement/involontairement...).

Et étrangement une société qui porte aux nues l'artisan avec ses marques (défauts) de fabrication, non seulement remet en question l'expert en programmation mais au-delà veut se débarasser de l'intermédiaire humain entre le "concepteur" et le code.
C'est à dire qu'elle (en fait des lobbies opposés : des experts, des financiers et des "concepteurs") veut mettre toute la capacité de réalisation du code entre les mains de "concepteurs-schématiques".

Il est vrai qu'il n'est pas acceptable de voir un objet de plusieurs milliards d'unité monétaire être détruit par le manque de fiabilité d'un petit élément de quelques milliers d'unité monétaire.

Le plus simple ne serait-il pas de développer les produits d'analyse de code source, de code binaire résultant, de conformité de l'un à l'autre (pour gérer les effets de bord). Et en même temps de développer des outils d'aide d'écriture de code source et de documentation et de visualisation sur des schémas conceptuels de l'efficacité du code source avec là aussi une assistance par ordinateur pour signaler toutes les sources possibles d'anomalies. Tout cela en intégrant les règles de l'art de chaque programmeur pour personnaliser cette assistance. Bref appliquer l'assistance par ordinateur au métier, mais cordonnier toujours mal chaussé.

Sachant que des éléments intermédiaires (le système d'exploitation, le compilateur, les composants électroniques, etc.) ont leur part "d'insécurité" qu'il faut également traiter.

Pourquoi vouloir absolument maintenir un élément humain dans cette chaîne qui peut être automatisée ?
Tout simplement parce que :
- d'abord l'être humain aime cette activité,
- qu'en lui apportant le niveau d'assistance nécessaire, il est soulagé de toutes les tâches répétitives, voire de certaines tâches selon son humeur (tel jour sans contrainte particulière il exécutera telle tâche par plaisir, tel autre jour focalisé sur une possibilité de concept intéressante, il voudra une assistance plus importante et atteindre rapidement le résultat de sa recherche, quitte à n'en faire qu'une ébauche pour la reprendre dans le détail par la suite).
- ensuite on a trop vu d'experts irresponsables, extraire l'être humain de la chaîne d'activité sans autre but que la rentabilité pour un petit nombre, et laisser grossir ainsi les rangs des désespérés inactifs dans la société, voire des mafieux pour les plus débrouillards.


etoile