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Arts, informatique, GUI.

Sous l'appellation "bureau" on a recréé l'environnement de l'utilisateur à son bureau de bois. Un peu plus étriqué, certes, mais en jonglant avec les fenêtres, l'utilisateur a fini par apprendre à manipuler un petit bureau multi-plateaux, en utilisant la souris comme une pince à sucre robotisée qui va prendre sur le bureau ce dont il a besoin.

En laissant l'utilisateur se "dépatouiller" avec la bureautique, on lui a laissé croire que le plus important était dans ce qui était en fait des détails annexes. D'autant que l'utilisateur se focalise ainsi sur des activités d'auto-surcharge-de-travail, ne posant pas de questions sur ce qui gêne sérieusement l'efficacité de son activité. Questions qui pourraient mettre en difficulté ses prestataires de service.

Certains produits pré-installés sur des machines lors de la vente on déjà une interface graphique, et l'utilisateur ne fait pas la différence entre le produit et son interface. Mais cela n'empêche pas qu'il existe des interfaces concurrentes.

L'inconvénient de toutes ces variantes c'est une absence d'homogénéité du poste de travail si on change de site qui n'a pas le même équipement.
Cependant avec le ralentissement de l'évolution technologique, les meilleurs concepts sont appliqués ce qui limite cette absence d'homogénéité. Et les velléités de créer des variantes se calment aussi.

Un logiciel, c'est à dire un programme qui va appliquer une procédure, aura besoin d'interagir avec l'utilisateur (prendre son ordre et lui présenter le résultat). Il aura un mode de fonctionnement externe (avec l'utilisateur) et un mode interne (où il recupère l'information et la traite avant de la mettre en forme "présentable") pendant ce temps l'utilisateur attend et ne constate pas grand chose. En général la procédure de traitement de l'information ne change pas, mais si on change l'interface avec l'utilisateur, il faudra changer toute la logique de communication du logiciel en conséquence.

En bout de course on s'aperçoit qu'on a consommé beaucoup d'énergie à suivre une quantité de projets qui étaient justifiés par une démarche commerciale qui s'est emparée de cet argument. Mais en fin de compte tous les systèmes se sont adaptés plus ou prou à un standard tacite. Et qu'avec du recul, il aurait été plus efficace de travailler en coopération sur un unique système. Mais concurrence oblige. Le protocole aurait été moins efficace sans la concurrence ? Peut-être. Alors continuez ainsi...

Les systèmes actuels sont basés sur des écrans, ou des tablettes ou des tables (on a fini par atteindre la taille originale du bureau). Si une nouvelle technologie fait son apparition, il faudra à nouveau repartir de zero. Mais nous avons l'habitude.


etoile