Avec une quinzaine de millions de liges de code dans un noyau monolithique et à raison d'un potentiel d'erreur entre 0,1 et 0,6 toutes les 1.000 lignes, cela représente une bonne raison d'examiner la proposition de micro-noyau.
On peut résumer ainsi les principaux services d'un système d'exploitation :
.initialiser et s'assurer de l'état de la machine à la mise sous tension,
.prendre en charge la gestion de la mémoire vive,
.prendre en charge la gestion des processus,
.prendre en charge la connexion du réseau et des périphériques,
.arrêt de la machine.
A ce stade, libre à l'utilisateur d'utiliser les services qu'il veut et comme bon lui semble.
En s'assurant toutefois des capacités de la machine et des protocoles utilisés avec son administrateur (et par la même occasion s'il est bien conscient de ce qu'il fait).
Le système d'exploitation garantit le partage du temps d'utilisation de la machine et le cloisonnement des processus.
En dehors de ça et en ce qui concerne les processus, il n'intervient plus que pour "nettoyer" un processus qui ne respecte plus les principes de fonctionnement.
Certains applicatifs (rares, ex: calculs scientifiques ou simulations) qui ont des durées de vie, en temps CPU, particulièrement longs nécessitent un dispositif de mémorisation validant régulièrement le travail réalisé.
Sinon en cas d'interruption du processus, suite à une erreur dans le processus, ou par une perturbation externe, un temps très important (plusieurs jours) serait perdu.
Ce dispositif n'est pas intégré au noyau, il peut faire l'objet d'un protocole particulier avec le noyau.
Pour l'utilisateur qui ne sait pas quel service utiliser, le système d'exploitation fournit, SansGarantieDuGouvernement, des services de base :
un gestionnaire de périphérique pour les principaux protocoles : SATA, USB, HDMI, etc.
un gestionnaire de fichiers
un gestionnaire TCP/IP
Le reste est du domaine de l'applicatif, avec les bibliothèques nécessaires.