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Arts, démocratie.

307ADémocratie participative, cela va de soi

309CLa démocratie c'est : prendre des décisions ensemble.
Et bien sûr, les préparer ensemble et les réaliser ensemble.

30BELa société est constituée d'un très grand nombre de thèmes. Cest un objet complexe.
Prendre une décision sur un thème en ignorant les autres (ou parfois quelques uns seulement) amène à des incohérences.
Voyons une approche possible qui ménage démocratie participative et cohérence.

30E0Pour chaque thème définissons grosso-modo quatre populations :

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3124des experts, des connaisseurs, des passionnés3168. Admettons qu'ensemble ils règlent leurs conflits de tendances, de définitions et d'objectifs. Et qu'à défaut d'entente globale, ils soient capables de faire coexister des théories, des hypothèses et des explications divergentes.

318A

31ACdes gens intéressés, mais qui n'ont pas suffisamment de temps pour y consacrer de longues réflexions.

31CE

31F0des gens qui n'y connaissent rien et ne veulent pas s'y intéresser.

3212

3234des bavards, des "qui savent tout mieux que les autres", des "épateurs de galerie", des "dénonceurs de complots", des fous, etc

3256La population des "experts, connaisseurs, passionnés" est responsable de définir le B.A.BA de ce thème, la synthèse du moment et toute la documentation sur le thème.

La population "des gens intéressés" peut permettre, par son expression, ses questions à la population précédente que celle-ci vérifie la qualité de la communication de ses travaux à la société.

Certaines réactions de la population "bruyante" (la dernière catégorie) peuvent permettre à la population des "experts, connaisseurs, passionnés" de lever toute ambiguité, source d'allégations sournoises.
Enfin les tenants d'autres thèmes peuvent intervenir en controverse ou en collaboration sur ce thème.

3278Si un thème devient potentiellement consommateur de ressources énergétiques, ses projets sont soumis à référendum.
Ce thème est alors intégré sur le "planning" des choix politiques (objets de référendum).
D'où la nécéssité décrite ci-dessus pour la population des "experts, connaisseurs, passionnés" de tenir plusieurs niveaux de synthèse. Les uns relatifs aux problèmes internes au thème et les autres en liaison avec les répercussions d'autres thèmes, lorsque c'est le cas.

329ADonc le citoyen a accès à l'information du niveau de synthèse (plus ou moins détaillé) auquel il souhaite s'investir.
Il choisit ou pas de voter.
Les choix n'interviennent pas une fois pour toute (par exemple 20 ans avant la fin d'un projet), mais tout au long du projet lorsqu'il y a des évolutions fortes dans la connaissance du projet.
Un citoyen peut ne pas voter, puis voter s'il acquiert des convictions qui l'amènent à participer aux référendums.

32BCL'Etat, c'est réellement l'ensemble des citoyens.
Il n'y a plus de structures ou de fonctions qui représentent l'Etat. Chacun agit au titre de l'Etat et en conséquence assume les fautes du collectif "c'est aussi MA faute, si je n'ai pas réagi avec assez de conviction, si je me suis laissé berner trop facilement par des promesses".
Au même titre que lorsqu'on a mal fait un travail par une attention insuffisante ou une satisfaction trop rapide du résultat atteint.

32DELa reconnaissance de la faute n'est pas recherchée pour entamer une action d'autoflagellation. Mais c'est la première étape nécessaire pour ne pas persévérer dans l'erreur. A partir de là il faut chercher s'il existe une correction possible. Puis achever l'action pour aboutir au résultat voulu initialement ; mais s'il s'avère que c'est impossible, on réfléchit à partir de ce nouveau constat.


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