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Arts, relation de voisinage

INFORMATION AU SEIN D'UN GROUPE.

La connaissance au sein d'un petit groupe, est en principe une chose qui est partagée. Sauf si des individus par paresse ou par rejet de la participation au groupe ne transmettent pas l'information dont ils disposent.
Lorsque le groupe devient vaste, la connaissance est difficilement partageable par le simple fait des difficultés de communication.

A présent, il est possible de concentrer en un lieu accessible à tous, tout le temps, les contributions de tous (leurs idées, leurs expériences). Et ainsi de modeler en continu des prescriptions qui vont vers une amélioration de la situation.

C'est possible en théorie, mais impossible dans un système qui valorise l'individu qui possède les attributs du pouvoir et ignore la contribution de ceux de la multitude. Ou par des miettes...

Dans le système politique que propose torreDerivante (basé sur la fraternité) ce devrait être possible.

Mais entre la concertation globale (aujourd'hui possible) qui contribue à produire des solutions et la mise en oeuvre de ces solutions localement sur tout le territoire, il reste un fossé.

DISPARITE DE LA SOCIETE.

Ce fossé, c'est la grande diversité des individus et leur répartition disparate.

Il en va naturellement de même pour la vie sociale. Telle communauté sera dotée de compétences et dépourvue d'autres.

LA RELATION DE VOISINAGE. LA CERTITUDE DE L'ACCES AUX BESOINS FONCTIONNELS.

La relation de voisinage devrait palier à l'absence de compétences.

Non pas parce que magiquement zero plus zero (compétences) finirait par faire se concrétiser de la compétence. Mais parce que les individus seraient capables de cerner ensembles les compétences qui leur font défaut ET qui cependant sont nécessaires à la vie de leur communauté. Et ainsi réclamer une aide bien définie auprès de la communauté globale, ou pas.

Les relations de voisinage interviennent dans le champ technique, mais aussi dans le champ du choix politique et le champ de l'action sociale.

Les relations de voisinage sont indispensables pour relayer la mise en oeuvre à l'ensemble de la société des solutions politiques élaborées globalement(*). Idéalement pour que tout fonctionne correctement, mais aussi pour constater soit une impossibilité de mise en oeuvre, soit des difficultés dues à des particularités locales.
(*)solutions politiques élaborées globalement par l'ensemble des citoyens, dumoins ceux qui ont été sensibles aux problèmes posés ou qui ont décidé de faire oeuvre commune et de s'y consacrer.

LA RELATION DE VOISINAGE. LIEN DE "BONNE SANTE SOCIALE".

Les relations de voisinage sont également un relais de toutes les actions sociales d'éducation, de formation, de santé physique, de santé psychique et de rapports sociaux. Car on ne peut pas mettre un médecin, un spécialiste du domaine social, un enseignant, etc dans chaque famille.

Cependant s'appuyer sur les relations de voisinage, ce n'est pas s'en remettre à des incompétents et encore moins à des fous. C'est cette démarche "sauvage" qui a discrédité la relation de voisinage dans le passé. Mais on n'avait le choix qu'entre une politesse de façade associée à un isolement mortifère ou une intrication dans des relations sociales villageoises souvent clauques à cause de rancunes historiques.

On peut partir du principe qu'au sein d'une communauté il y aura au moins quelques individus dotés de bon sens, sensés, courageux, honnêtes et qui sauront se poser les questions de base pour analyser tout problème qui se manifeste. Et si effectivement il se confirme qu'un problème pourrait bien exister, soit ces individus sauront que faire et disposeront des ressources locales, soit ces individus auront la sagesse de faire appel à un centre de compétences adaptées et disponibles en permanence. Tout cela bien sûr en relation fraternelle avec tous les membres de la communauté.

S'il se peut que certaines communautés n'aient même pas en leur sein de tels individus, alors une communauté voisine en disposant pourrait s'associer, c'est à dire établir des relations sociales durables et régulières.

Enfin, on ne doit pas perdre de vue que nous parlons d'une société basée sur les relations fraternelles. Les relations fraternelles commencent par le fait de connaître ses voisins, c'est à dire savoir s'ils sont honnêtes, sages, astucieux, curieux (au sens du savoir), etc. Et développer ainsi une confiance fraternelle ou au contraire, si la confiance n'est pas possible (*), demander de l'aide auprès des centres compétents pour faire prendre conscience aux individus de leurs défauts, du pourquoi de ces défaults et de l'aide que leurs voisins peuvent leur apporter si nécessaire. Et toujours par une action de groupe et surtout pas en s'usant à prendre en charge seul son voisin ou même quelqu'un de sa famille.
(*) ce peut-être aussi à cause d'une certaine folie (cf Arts, la folie).

Nota bene : on peut étendre la notion de voisinage physique au voisinage virtuel que permet la télécommunication. Avec bien sûr l'impossibilité ou la plus grande difficulté d'intervenir physiquement dans l'aide de voisinage. Et selon les sujets abordés, il faut simplement avoir à l'esprit que l'interlocuteur n'est peut-être pas ce qu'il laisse paraître.


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