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Arts, fraternité.

Comment se respecter sans respecter son frère.
Respecter son frère c'est le laisser libre, le traiter sur un pied d'égalité, lui transmettre ce que l'on a appris, lui porter secours lorsqu'il est dans la difficulté, ne pas gaspiller les ressources de la terre de ses enfants, et attendre de lui qu'il se respecte.

En fait la fraternité est la clé de voûte de la proposition initiale de torreDerivante avec ses trois domaines : Arts, Fonctions Sociétales et Vie Privée. Car sans l'esprit de fraternité cette utopie ne tient pas.

Bien sûr il ne s'agit pas de la fraternité telle qu'elle est vécue au sein d'un foyer familial et qui peut avoir des formes très diverses et "parfois" contestables.

Non, il s'agit de la fraternité qui fait qu'on se sent "faire partie du vivant", et en ce sens cela va au-delà de l'espèce humaine. Et si on est conscient qu'un requin ne sera jamais qu'un requin, on le connaitra pour se comporter tel qu'il se doit pour le respecter et s'en protéger, pour ce qui est de l'être humain, il arrivera bien un moment où on lui dira de faire bon usage de son cerveau : "dorénavant, tous nous te respectons et toi respecte-toi".

De cette fraternité découle la liberté et l'égalité.

Et non pas l'inverse ce dont le système féodal a toujours voulu nous convaincre : la primauté de la liberté. Parce que la liberté était d'abord la sienne pour imposer son joug. L'égalité n'était là que pour palier aux excès de son exorbitante mainmise sur les ressources et l'humain. Et la fraternité était réduite à un concept creux pour donner un espoir aux plus crédules et aux plus faibles.

De la fraternité nait la nécessaire parcimonie de consommation des ressources, car nous sommes dans un monde fini (limité) et si nous consommons davantage que ce que le monde peut reproduire ce sera au détriment de quelqu'un forcément. Ce qui ne nous empêche pas d'avoir accès au beau, au bon, au durable et au confortable. Car ce n'est pas parce qu'on produit peu qu'on devrait concevoir sans intelligence.

De ce nouveau comportement il devient évident que disparait la nécessité de la monnaie, car le système monétaire n'existe avant tout que pour maintenir plus rares les produits au fur et à mesure qu'on descend dans la hiérarchie féodale de la société humaine, autoritairement et arbitrairement. Ce qui ne nous empêche pas de disposer de la connaissance de ce que nous consommons globalement pour conforter notre solidarité, ainsi que la connaissance de ce que nous consommons personnellement pour éventuellement nous faire prendre conscience de nos excès et nous aider à nous corriger. Lorsque les excès confinent à la folie, alors c'est aux autres de venir en aide à ceux qui en sont frappés.

Education à la fraternité.


etoile