< Beaucoup diraient en ce début du XXIème siècle : pourquoi un contrôle ? Car l'absence de contrôle :
c'est sympathique,
on ne se sent pas surveillé,
on ne perd pas de temps à des tâches ennuyeuses.
< Mais en même temps pour des gens qui ne veulent pas jouer le jeu, ça permet :
de mettre en place de nouvelles sources de pouvoir,
de se perdre aux confins du délire ou bien dans des tâches qui mettent en valeur notre "ego" mais qui ne sont "que du vent".
< Et pour les gens qui jouent trop le jeu, le danger est qu'ils s'usent prématurément puis soient perdus pour la société (folie, dépression, handicap, etc).
< Et quand un système "part en quenouille", si on ne sait pas par où, il devient difficile de s'en sortir.
< Ceci dit :
< Un contrôle ça peut se faire automatiquement au travers de capteurs judicieux, à partir de l'utilisation d'une partie du travail pour en extraire en parallèle l'information de contrôle, etc. Ce n'est pas une tâche en plus.
< Savoir si les choix politiques décidés de façon participative sont bien respectés renforce le sentiment de solidarité.
A l'inverse, ce n'est pas en attendant la fin -ou l'échec- d'un projet/d'une tâche après plusieurs mois/années qu'on pourait être satisfait d'un système sans contrôle.
Au début du XXIème siècle nous avons à faire à un autre système encore : c'est surtout la protection du capital et la division des salariés qui sont visés au travers des contrôles (les salariés travaillent-ils dans le sens indiqué ? coopèrent-ils dans ce sens ? sont-ils honnêtes envers l'entreprise ? sont-ils respectueux de l'autorité ? en font-ils plutôt plus : positivent-ils ? ne font-ils pas de perruque ? etc).
< Pour s'assurer du respect des choix politiques, avoir une vue permanente, anonyme, individuelle/par régions/par activités/etc accessible à tous, de toute la consommation de ressources et de la production de biens et services, même s'il y a "quelques pics" d'anomalies : ça renforce la lucidité et la solidarité. Et les "pics", ça se soigne... (qui a dit HP ? En tout cas les pics ça ne se combat pas).
* Le contrôle est géré par le "centre de supervision". Le résultat est disponible à tous. Tout citoyen peut y postuler sur une période plus ou moins longue, une activité dans sa compétence et ainsi constater ce qui s'y passe. Ce qui en assure aussi la transparence.